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Nous sommes dans le long testament de Jésus à ses amis au soir du dernier repas. Il les appelle à garder ses commandements. Le terme peut heurter. C’est en fait celui de la Loi, la Torah. C’est là en ce moment d’éternité, quand il institue l’eucharistie qui est aussi lavement des pieds par le Serviteur, qu’il livre Dieu à ses amis. C’est là qu’il se révèle Dieu, le Fils de Dieu, livrant son corps et son sang, livrant ses commandements, la nouvelle Alliance, sa Parole.
Et sa Parole, ses commandements qui deviennent « son » commandement n’a rien de juridique. Il n’a rien de l’esprit du monde. Il est appel à demeurer dans son Amour, COMME lui-même demeure dans l’Amour du Père. Il est appel à connaître l’Esprit que le Père va envoyer, pour que ses amis accueillent en eux l’Amour dont le Père et le Fils vivent éternellement. Ainsi nous n’avons jamais fini d’avancer dans un tel commandement, car il est à vivre, à recevoir, à renouveler, toujours.
L’Esprit annoncé, l’Esprit de Pentecôte, leur donnera de naître. De naître à la JOIE du Fils, que seul le Père donne. De même qu’il y a deux termes en grec pour l’amour humain et l’amour divin, de même pour la joie. La joie parfaite, dit Jean, ou la vraie joie, elle est celle du Fils avec le Père, son Père. C’est la JOIE reçue de la Trinité. L’Esprit de Pentecôte nous prépare à désirer et accueillir cette joie-là.