Et Dieu vit que cela était très bon. Et Jésus vit que son peuple avait son cœur loin de Dieu. Il y a comme un choc. Dieu qui pense à l'homme, l'humanité, et la réciproque semble une autre histoire ! La nature n'a pas que du bon, c'est vrai, avec ses épidémies, ses tempêtes, ses incendies, et autres obstacles à la vie. Ce qui est très bon, c'est le geste créateur de Dieu. Comme on le voit dans la cathédrale de Chartres avec la création d'Adam, cette humanité en position fœtale, encore inachevée, pas encore éveillée à sa ressemblance au Créateur et au créé. Et quand l'homme croit être éveillé, il est prisonnier de lui-même et d'une tradition qu'il se construit, au lieu de recevoir la vie, de s'en émerveiller. Et quand l'homme se met à confondre sa ressemblance avec les images qu'il se construit de lui-même, alors tout se fausse et devient compliqué, violent. Seigneur, qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui ?
Olivier de Framond, compagnon jésuite