Jardinier de Dieu

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Pourquoi ce nom ? Un de nos jésuites va vous répondre


Samedi, 10 juin 2017 Que notre vie de famille s’ouvre sans cesse au pardon !

Publié par Jardinier de Dieu sur 10 Juin 2017, 00:43am

Catégories : #A lire, #Pape

325 […] aucune famille n’est une réalité céleste et constituée une fois pour toutes, mais la famille exige une maturation progressive de sa capacité d’aimer. Il y a un appel constant qui vient de la communion pleine de la Trinité, de la merveilleuse union entre le Christ et son Église, de cette communauté si belle qu’est la famille de Nazareth et de la fraternité sans tache qui existe entre les saints du ciel. Et, en outre, contempler la plénitude que nous n’avons pas encore atteinte, nous permet de relativiser le parcours historique que nous faisons en tant que familles, pour cesser d’exiger des relations interpersonnelles une perfection, une pureté d’intentions et une cohérence que nous ne pourrons trouver que dans le Royaume définitif. De même, cela nous empêche de juger durement ceux qui vivent dans des conditions de grande fragilité. Tous, nous sommes appelés à maintenir vive la tension vers un au-delà de nous-mêmes et de nos limites, et chaque famille doit vivre dans cette stimulation constante. Cheminons, familles, continuons à marcher ! Ce qui nous est promis est toujours plus. Ne désespérons pas à cause de nos limites, mais ne renonçons pas non plus à chercher la plénitude d’amour et de communion qui nous a été promise. (Pape François, Amoris Laetitia)

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Lundi de Pentecôte, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi.)
Le Jardinier de Dieu vous invite à lire avec profondeur le texte d’Amoris Laetitia puis de redire la prière ou de lire le récit en contrepoint, de chercher les liens entre l’Exhortation, la prière ou le témoignage et, enfin, de vous adresser vous-même au Seigneur à partir de votre propre situation, quelle qu’elle soit.
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Témoignage d’Henri et Marie :
Henri : Père de trois enfants, divorce depuis sept ans, je vivais seul. J’ai rencontré Marie qui était célibataire, et alors j’ai pensé à me marier. J’ai longuement parlé avec mon curé alors, qui m’a laissé la liberté de choix après une mûre réflexion. Une équipe de couples de la paroisse s’est aussi montrée favorable à mon remariage. Tout ceci m’a libéré, et je me suis marié. Cela fait 33 ans. Très connu dans mon quartier, ma nouvelle situation n’a jamais été objet de scandale.
 
Marie : célibataire, engagée dans l’Eglise, je ne connaissais pas les interdits pour les divorcés qui se remarient, je ne comprenais pas vraiment pourquoi on me refusait la communion et surtout le sacrement de réconciliation lorsque j’exposais ma situation d’épouse de divorcé » en toute franchise et innocence. C’est un de mes oncles, religieux et exégète, qui m’a libérée un jour en me disant : « je ne te refuserai jamais un sacrement, car je ne te considère pas plus pécheresse que tes sœurs. » Depuis ce jour, je n’ai pas cessé de communier.
 
Henri et Marie : nous avons eu deux enfants ensemble. Nous avons pris des responsables dans la paroisse et appartenons à plusieurs groupes de couples, de personnes séparées ou divorcées-remariées. Nous communions régulièrement, mais la confession nous a parfois été refusée sans nuances. Notre équilibre temporel et spirituel doit beaucoup à ce dialogue libérateur avec cet ancien curé, ainsi qu’aux équipes Reliance.
 
Pape François, 2016. La joie de l’amour- édition présentée & annotée sous la direction du Service national Famille et Société – Conférence des évêques de France - avec un guide de lecture et de témoignage. Fidélité, Paris, p.p.300-301

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